Mon Juke Box 60

L’esprit libre des années 60 à Vieux-Boucau

Entre 1955 et 1970, Vieux-Boucau vibrait au rythme d’une effervescence unique. Ce petit coin de côte landaise, surnommé affectueusement « Old Mouthpiece », résonnait alors des rires des enfants venus en colonies de vacances. Dans les rues, les cris de joie se mêlaient au parfum salé de l’océan et à l’insouciance d’une époque en pleine métamorphose.

À partir de 1961, une nouvelle tribu fait son apparition : les beatniks, bientôt rejoints par les premiers hippies. Ils dormaient dans les dunes, guitare à la main, chantant la liberté au coin du feu jusqu’au cœur de la nuit. L’ambiance était simple, solaire, et d’une liberté totale — une parenthèse enchantée que beaucoup n’ont jamais oubliée.

Puis vint le surf, avec son lot de musiques venues d’ailleurs, d’accords électriques et de vagues rebelles. C’est ce son-là, celui de la jeunesse et du vent du large, que DJ Chris nous invite à revivre dans l’émission du jour.

En 1967, « Summer of Love » soufflait sur la planète entière. DJ Chris, alors âgé de 20 ans et en vacances à Vielle-Saint-Girons, en garde un souvenir ému : celui d’une époque où tout semblait possible, où la musique était synonyme de liberté.
Installez-vous, montez le volume : retour à l’esprit libre et insouciant des sixties.

Regardez cette vidéo AI en cliquant sur le lien : https://www.youtube.com/watch?v=LvUNzGDe3c&list=RDLvUN-zGDe3c&start_radio=1

Plongée dans les Dancings des Années 50 et 60

Cette semaine, Christian vous invite à un véritable voyage dans le temps !
Profitant de l’atmosphère estivale, il nous entraîne au cœur des vacances à Vieux-Boucau, lorsque les pistes de danse vibraient au rythme des orchestres et des airs « typique », comme on les appelait alors.

Entre guinguettes, bals populaires et dancings de bord de mer, l’émission recrée cette ambiance festive et insouciante des années 50 et début 60, époque où les couples se formaient sous les lampions et où la mode se faisait audace et élégance.

Christian revisite ces moments joyeux avec une sélection musicale soigneusement choisie : des morceaux emblématiques, des rythmes entraînants, et toute la magie d’une époque où la musique était synonyme de partage et de liberté.

Laissez-vous emporter par cette parenthèse nostalgique, une immersion sonore qui sent bon les vacances, la jeunesse et la joie de vivre.

👉 À écouter mardi à 20h et vendredi à 14h — sur les ondes de votre radio préférée.
Un rendez-vous à ne pas manquer pour tous les amateurs de musique rétro et d’ambiance estivale !

Regardez une vidéo IA en cliquant sur le lien :https://www.youtube.com/watch?v=LKShE24xIpA&list=PLNwc3TfnIj21xYcmgiK5p-OD3ycek5xyB&index=18

Hommage à trois voix de la chanson française

Le 3 juin 2025 restera une date marquante pour les amoureux de la chanson française. Trois figures emblématiques se sont éteintes ce jour-là : Nicole Croisille, Frankie Jordan et Philippe Labro.
Née en 1936 à Neuilly-sur-Seine, Nicole Croisille a mené une carrière multiple et lumineuse. Danseuse à la Comédie-Française, mime auprès de Marcel Marceau, actrice de théâtre et de cinéma, elle s’est imposée avant tout par la chanson. Sa voix inoubliable a porté des titres devenus classiques, tels que Un homme et une femme, Parlez-moi de lui, Une femme avec toi ou encore Téléphone-moi.
Dans un autre registre, Frankie Jordan, médecin de formation et pionnier du rock français, s’est fait connaître au début des années 1960 avec ses adaptations de standards américains. De Tu parles trop à Panne d’essence — en duo avec une toute jeune Sylvie Vartan —, il a su donner une touche française à la fièvre du rock venu d’outre-Atlantique.
Enfin, Philippe Labro, journaliste, écrivain, réalisateur et parolier, a marqué durablement la chanson en collaborant avec Johnny Hallyday. Leur rencontre en 1965 fut le point de départ d’une amitié et d’une aventure artistique intense. Ensemble, ils signent des titres audacieux, dont Jésus-Christ, chanson culte et controversée, censurée mais triomphante, symbole d’une époque en pleine mutation. Censuré par l’ORTF, l’objet du délit est retiré des rayons par les disquaires et fait l’objet d’une demande d’excommunication de son auteur et de son interprète auprès du Vatican. N°1 des ventes pendant un mois, "Jésus-Christ" s’écoule tout de même à plus de 400.000 exemplaires

Trois parcours, trois destins différents, unis par une même passion : celle des mots, de la musique et d’une certaine idée de la liberté artistique.

La chanson française : l’âge d’or des années 60

On a souvent dit que l’arrivée des yéyés et des premiers rockers avait signé la fin de la chanson francophone. Pourtant, c’est tout le contraire qui s’est produit ! Les années 60 ont été l’un des âges d’or de la chanson française, une période foisonnante où les styles se sont mêlés, où la poésie a côtoyé la révolte, et où chaque voix portait un monde.

Des artistes inoubliables ont alors illuminé la scène : Mouloudji et sa tendresse rebelle, Barbara et son piano en clair-obscur, Pierre Perret et son verbe malicieux, Jean Ferrat et ses combats en musique. À leurs côtés, des talents aux univers contrastés comme Guy Béart, Nicole Croisille, Georges Chelon, Pascal Danel ou encore Sacha Distel, Éric Charden et Annie Cordy ont contribué à cette richesse sonore.

Et comment ne pas citer les géants — Brel, Brassens, Aznavour, Bécaud, Nougaro, Gainsbourg, Polnareff, Dutronc, Dalida ou Julien Clerc — dont les chansons résonnent encore comme des classiques intemporels ?

Cette émission rend hommage à ces voix singulières, à ces textes ciselés, à ces mélodies qui ont marqué des générations et continuent d’émouvoir. Un voyage musical au cœur d’une décennie vibrante, où la chanson française a prouvé qu’elle savait, mieux que jamais, conjuguer émotion, engagement et liberté.

Émission spéciale : La brillantine, l’éclat des rockers

Cette semaine, notre émission met à l’honneur un produit culte, symbole d’élégance masculine et d’audace capillaire : la brillantine. Créée au tournant du XXᵉ siècle par le parfumeur français Édouard Pinaud, cette lotion brillante a longtemps été l’alliée incontournable des hommes soucieux de leur allure, qu’il s’agisse de dompter leur chevelure, lisser leur barbe ou faire luire une moustache soigneusement taillée.

Mais c’est surtout dans les années 50 et 60 que la brillantine devient une véritable icône culturelle. Les jeunes rockers, inspirés par Elvis Presley et James Dean, s’en emparent pour sculpter leurs fameuses bananes impeccablement fixées. Ce geste devient alors un symbole de rébellion, d’assurance et de style.

Au fil de l’émission, nous replongerons dans cette époque vibrante, rythmée par les sons du rock naissant et les publicités d’époque, pleines de charme et d’humour. Entre souvenirs olfactifs et anecdotes capillaires, nous redonnerons tout son éclat à ce produit trop souvent oublié mais chargé d’histoire.

Une émission à écouter cheveux au vent… et brillantine en main !