Mon Juke Box 60

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Christian, une vie au rythme du rock’n’roll

Christian

Christian découvre le rock’n’roll en 1956 grâce à un voisin américain de la base de Rocquencourt, en Seine-et-Oise. Le fils de cet officier lui fait écouter des 78 tours d'Elvis Presley. En 1960, il découvre Johnny Hallyday et reçoit, pour ses 14 ans en 1961 , une place pour le premier festival international de rock’n’roll au Palais des Sports. Depuis, la musique ne l’a jamais quitté. En 1966-67, il vend ses photos lors des concerts de Johnny et de Sylvie, puis, en 1969, suit la tournée d’été de Claude François pour y vendre ses clichés. Il croisera ensuite Gilbert Montagné, Adamo et bien d’autres. Aujourd’hui, son émission retrace ces années à travers souvenirs et anecdotes, entrecoupés de titres connus ou rares des années 1950 à 1970. Fidèle au son d’origine, Christian ne diffuse que des vinyles : ni CD, ni MP3, seulement l’authenticité du sillon.

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08 Doowop et Rockabilly

Le doo-wop et le rockabilly occupent une place unique dans l’histoire de la musique américaine, deux genres nés de la rue, des quartiers populaires et d’une effervescence culturelle sans équivalent. Contrairement à la situation dans l’Hexagone, les États-Unis comptaient alors une myriade de télévisions locales et des dizaines de radios indépendantes dans chaque État, parfois dans chaque canton. Cette diversité médiatique offrait aux groupes débutants une visibilité considérable. Ainsi, des milliers de formations de doo-wop, souvent composées de jeunes chanteurs noirs, et de groupes de rockabilly, généralement menés par des artistes blancs, purent enregistrer un ou deux 45 tours avant de disparaître dans l’oubli.

En France, où la radio d’État dominait largement, seuls une centaine de groupes environ bénéficièrent d’une telle opportunité. Aujourd’hui, c’est tout cet univers méconnu que nous allons explorer : une galaxie de chanteurs, de quatuors vocaux, de petites formations locales dont les noms n’ont jamais franchi les frontières, ni même parfois leur propre État. Ils restent inconnus en France, et presque tout autant aux États-Unis. Grâce à une longue chasse dans les foires aux disques et les marchés spécialisés, j’ai réussi à dénicher ces 45 tours oubliés qui témoignent d’une créativité foisonnante. Ces disques modestes, tirés à quelques centaines d’exemplaires, sont les vestiges vivants d’une époque où une simple radio locale pouvait faire naître un rêve, même fugace, de célébrité musicale.

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01 Les femmes chantent Gainsbourg

Les femmes ont toujours occupé une place centrale dans l’univers de Serge Gainsbourg.
De Françoise Hardy à Brigitte Bardot, il a trouvé en elles des muses capables d’incarner ses mélodies.
Bambou, Dalida, Jane Birkin ou Joëlle Ursull ont chacune apporté une couleur unique à ses créations.
Valérie Lagrange, Mireille Darc ou encore Régine ont, à leur manière, prolongé son imaginaire.
Anna Karina et Vanessa Paradis ont su révéler la délicatesse de ses harmonies.
Adjani, Catherine Deneuve et Petula Clark ont contribué à faire rayonner son répertoire.
France Gall, avec sa fraîcheur, a marqué une époque entière.
À travers ces voix féminines, c’est toute la sensibilité de Gainsbourg qui se dévoile.
Cette première émission rend hommage à la richesse de ces collaborations.
Elle célèbre un génie dont l’art continue de vibrer grâce à celles qui l’ont chanté.